Oui, 12 ans !

La Ferme des Supeyres vient de fêter ses 12 printemps et a donc atteint sa maturité. Le démarrage n'a pas été simple, les années se suivent et se ressemblent : compliquées au niveau climatique, donc on a quelques difficultés pour nourrir les animaux notamment, mais globalement on s'en sort plutôt bien et on peut reconnaître que la réussite est au rendez-vous !

Après environ 550 marchés du jeudi, notre clientèle est plus que fidèle et nous ne pouvons que la remercier ! En moyenne, nous avons environ 120 clients par marché ce qui représente beaucoup de contacts, d'échanges, de fidélités et d'amitiés... désormais la vente de viande prend le même envol et nos amis clients savent reconnaître la saveur si particulière de cette viande élevée presque exclusivement à l'herbe de la montagne. Nos clients sont chaleureux : certains troquent des fromages de leur région, d'autres nous apportent du vin, de la bière, du Calva, diverses découvertes à marier avec nos productions... et 900 nous suivent sur Facebook !

Nous pouvons aussi remercier nos compagnes de tous les jours : les vaches ! Environ 50 vaches laitières sont passées sur la ferme et à l'heure actuelle nous en avons 18... (sans compter quelques génisses de 2 ans, de 1 an et celles de quelques mois pour renouveler le troupeau). Nous avons fait naître environ 170 veaux... Et ces vaches ont donné en 12 ans environ 800 000 litres de lait qui ont intégralement été transformés en fromages.

Environ 90 vaches Salers sont passées sur notre exploitation et en ce moment nous en avons 28. (il faut ajouter les génisses de renouvellement : doublonnes, bourrettes et les veaux de l'année). Au total, elles ont donné naissance à quelques 320 veaux...

J'ai essayé de calculer la valeur ajoutée apportée par une seule laitière sur sa carrière et c'est énorme : ça se chiffre en dizaines de milliers d'euros. Notre plus ancienne vache : Vedette, a fait 11 veaux, produit plus de 60 000 litres de lait, soit un chiffre d'affaire de près de 100 000 € (quand dans le même temps, une Holstein pissant le lait ne rapporte péniblement que 25 à 30 000 € sur sa carrière)... On peut saluer Vedette et toutes les autres !

Et ces vaches nous apportent aussi leur affection... un peu brutale parfois ! Qu'elles soient Abondances ou Salers, elles ont toutes un sacré caractère ! Mais qu'elles soient restées 2 ans ou 12 ans, ces vaches nous ont toutes marqués et restent dans nos mémoires.

Ces 12 années représentent beaucoup de travail : 7 jours sur 7 ! les vacances se comptent en jours, mais c'est pas grave, on ne fait pas ce métier pour les congés... En fait, en 12 ans, chacun des 3 associés (Louis, Diane et Antoine) a effectué l'équivalent d'une bonne vingtaine d'années de travail d'un salarié car les journées vont souvent de 6h à 20 h, voire parfois plus, et avec peu de pauses...

8750 traites des vaches, 4300 fabrications de fromage... (ça fait quelques fourmes : peut-être 25 000 ?... dans ces eaux là en tous cas ; et au total une petite centaine de tonnes de fromage produites... et vendues !), 1750 tonnes de foin à récolter ou à acheter pour nourrir toutes les bêtes, 200 tonnes de paille à trouver pour assurer leur confort, 4500 tonnes de fumier à sortir 2 fois par jour puis à transporter et à épandre, 3000 m3 de lisier et eaux blanches de fromagerie à gérer, 800 tonnes de lait à porter (aïe les dos...), 700 tonnes de petit-lait à gérer (dont une bonne partie pour les cochons d'un voisin)...

12 ans de soucis, d'angoisses, de stress, de satisfactions et finalement 12 ans de souvenirs ! 12 ans de succès et d'une vie bien gagnée : on se rémunère très correctement mais tout ce qu'on gagne a été bien transpiré et les aides publiques ne sont là, en définitive, que pour nous permettre de vendre nos produits à des prix corrects pour nos clients et pour injecter du carburant dans l'activité économique locale (marchands de matériel et d'aliments, fournisseurs d'énergie, d'outillage, médecins, commerçants, etc...) notre activité fait vivre autour de nous tout un tissu rural dont nos territoires ont grand besoin...

12 ans d'investissement dans l'animation locale : Maison de la Fourme d'Ambert, Fête de l'Estive, Route des Fromages AOP d'Auvergne, trails et courses variés, traite en estive pour les visiteurs du soir (étrangement, nous n'avons eu que fort peu de personnes sur le traite de 6 h dans ces 12 années !)... etc.

12 ans soutenus par nos amis, anciens et nouveaux, par nos voisins qui nous ont aidés et que nous avons aidés et qui sont devenus des amis précieux, et jamais nous n'oublierons en particulier Robert et FX qui, après nous avoir tant soutenus ici, continuent de veiller sur nous de la-haut...

12 ans ça passe vite, on n'a pas eu le temps de s'ennuyer... On pourrait passer à autre chose après ces réussites, mais on a décidé de continuer et les 12 prochaines années sont déjà commencées !

Eh oui, avec l'été qui est là, il est temps de programmer vos barbecues avec de la bonne viande de montagne !

Pour cela, nous vous proposons de réserver votre caissette de 5 Kg de viande de veau Salers, à 14.50 € le Kg.

Les livraisons se feront à partir du vendredi 13 juillet, donc pile-poil pour le BBQ du lendemain !

Il vous reste à prévoir le fromage (parlons-en ensemble le jeudi 12 au marché par exemple ?!...) et le rosé bien frais et voilà votre repas complet pour profiter d'un 14 juillet parfait !

Vous pouvez laisser un message pour réserver ici en commentaire (il ne s'affichera pas mais nous y donnerons suite) avec votre nom et téléphone, ou alors sur Facebook ou alors en utilisant les coordonnées habituelles de Louis.

A bientôt !

Le service Communication de la Ferme des Supeyres tourne à plein régime !

En peu de temps, ce ne sont pas moins de 3 reportages vidéos ou télévisés qui ont été produits et dans lesquels la Ferme intervient en tant qu'acteur majeur.

Pour commencer, il y a la vidéo promotionnelle de l'AOP Fourme d'Ambert qui permet d'admirer la traite en estive, la cave, la fromagerie, les vaches...

Puis il y a un reportage de France 3 Auvergne consacré à Antoine, ancien cadre qui a changé de vie, et qui met bien en évidence le travail de l'étable, de la fromagerie ainsi que la vente au marché.

Enfin, il y a un zoom du 13 H week-end de TF1 où la Ferme des Supeyres et son fromage assurent la partition de la Fourme d'Ambert.

Ces 3 films ne rendent pas vraiment compte de la réalité du travail de la Ferme car tout ne tourne pas autour du fromage et d'Antoine : il y a bien 3 associés qui ont chacun leur part de travail et dont le rôle est tout aussi déterminant dans le fonctionnement de l'ensemble. Nul doute que les prochains reportages permettront de voir aussi Diane et Louis, ainsi que les Salers et tout le reste de la vie de la Ferme. Peut-être à l'occasion de la prochaine fête de l'Estive (10 juin) ?!

Noir et blanc... avec toutes les nuances entre les deux : voilà l'ambiance du jour pour une petite randonnée jusqu'aux jasseries de Pégrol.

Cela fait longtemps que je n'avais pas ressorti les skis de rando (2 ans environ) mais ils ne sont pas trop rouillés, le chien et le randonneur non plus d'ailleurs : 8 Km et 350 m de dénivelé positif (et autant de descente mais en ski, on a moins de mérite) en 1 h 30 environ...

L'activité agricole entretient les paysages... Elle les modifie aussi : la pâturage fait reculer les friches, la fauche crée des prairies et les Allebasses sur lesquelles nous estivons les Salers et les laitières en témoignent : elles ont profondément changé depuis quelques années. Un travail de défrichement avait été entrepris avant que nous arrivions et nous l'avons continué par un entretien et des améliorations années après année.

Tous ceux qui profitent de ces montagnes pour se promener l'été ou skier l'hiver peuvent apprécier le travail qui est fait.

C'est tout aussi visible autour des hameaux du Perrier ou de la Pourreyronnie où sont les bâtiments et où nos animaux pâturent au printemps et en automne : là aussi, la friche a reculé au profit de prairies nettement plus agréables comme cadre de vie et de balade.

Mais dernièrement, nous sommes passés à une étape plus lourde : un certain nombre de parcelles proches ayant été déboisées, nous les avons réunies et fait faire un travail colossal de nettoyage, de dessouchage et de broyage : comme le montrent les photos, le résultat est impressionnant et nous ne regrettons pas notre investissement (tout aussi colossal, il faut bien le dire !...) Voilà de quoi travailler plus confortablement pour les années à venir en ayant gagné presque un hectare de prairies.